Ahh, voilà voilà, je reprends les manettes du blog que mon tendre époux a eu la gentillesse de tenir hier. J'ai eu un coup de moins bien sur la route, bah, ce sont des choses qui arrivent ! ;o) Bon, je me suis bien rattrapée, aujourd'hui.
Nous sommes partis vers 9h pour le Parc National de la Gaspésie, dont le relief se compose de la fin de la chaîne des Appalaches, parmi les plus hautes montagnes du Québec.
Notre gentille hôtesse nous a fourni un plan du parc et quelques itinéraires pour occuper notre journée. Bien équipés, nous garons notre vaillant véhicule au Centre de Découverte et de Service, situé au coeur du parc.
Nous nous mettons en jambe avec la balade vers la Chute du Diable. Le sentier est très agréable, ombragé ce qui n'est pas du luxe, vue la chaleur humide qu'il fait ici... La végétation semble tantôt luxuriante quand le soleil joue avec les feuilles claires des fougères ; tantôt inquiétante quand les arbres trempent dans les mares d'eau retenues par la mousse noircie.
Les arbres aux formes biscornues.
La rivière Saint-Anne moussue.
La rivière du Diable qui dévale.
Les abords du sentier...
Devant la chute Saint-Anne, formée de basalte.
Nous décidons d'aller casser la croûte au lac aux Américains, lac glacière situé entre les monts Xalibu et Joseph Fortin, et formé au creux de la chaîne des Appalaches. On est loin de la rivière riante sous le soleil : ce lac d'une profondeur moyenne d'1m50 offre à la vue des eaux noires et stagnantes. Peu d'animaux y vivent.
La météo, hésitante depuis ce matin, se couvre finalement pour nous donner une petite averse et l'impression trompeuse qu'il est 19h... il est en réalité 15h...
Nous retrouvons notre Toyota pour aller au Lac Paul, où trône une tour d'observation des fameux Orignaux, qui sont, avouons-le, l'ultime challenge du jour. Les 20 km de route pour l'atteindre étant assez sinueux et gravillonnés à souhait, les talents de pilote de l'Homme ont été démontrés une fois de plus (je le flatte, mais il a adoré ça). Nous arrivons finalement à l'observatoire du Guet et guettons, puisque c'est tout indiqué. La pluie tombe au départ puis se tarit.... et toujours rien. On désespère de voir l'Orignal...
Nos compagnons d'infortune : les jaseurs boréales
Finalement, nous jetons l'éponge, après 1h30 de guet... Nous revenons sur la piste gravillonnée, échafaudant des plans pour voir l'animal d'ici la fin du séjour qui s'approche (ne pas y penser, ne pas y penser)... Peut-être à la Réserve Faunique de Matane ? Au Parc du Bic ? Au Parc de la Jacques Cartier ?? Bref. Nos discussions sérieuses s'achèvent quand soudain, au détour d'une blague de mon cru à propos du mythe de l'Orignal, créature inventée, paf ! LE VOICI !!!
La photo est mauvaise, mais l'animal est vachement rapide.... M'enfin, on s'en fout, on y a cru, on l'a vu et ça vaut tout les safaris à 100$ du monde ! Du coup, nous sommes rentrés satisfaits et avons bouffé une bonne sole et un turbot au resto-poissonnerie du Quai !! Bonne nuit les petits !!
PS : Le concombre de mer n'urine pas, il se vide de son eau quand il se sent menacé... Je m'inscris en faux !!
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